Les nourrissons
La thérapie psychomotrice s’adresse à tous les âges de la vie en prévention et en soins.
La consultation auprès d'un psychomotricien s'avère nécessaire lorsqu'un professionnel de la santé (pédiatre, médecin traitant, puéricultrice…) ou un profession de l’éducation (assistant maternel, éducateur…) vous alerte sur des points de développement psychomoteur de votre enfant ou, en tant que parents, lorsque vous vous interrogez sur le développement de vos enfants, tant sur le plan psychologique que psychomoteur, ou encore si vous observez des retards ou des appréhensions dans les acquisitions et la croissance de votre bébé. Cela peut apparaître notamment en cas de prématurité ou d'un handicap qui altère le développement (syndrome neurologique, syndrome génétique).
Le psychomotricien peut alors apprécier les capacités à être en relation et la qualité des interactions précoces. Il vient prévenir d'éventuelles mauvaises postures et conseiller sur le matériel ou le portage.
Les enfants
La psychomotricité intervient sur le développement de l’enfant et sur l’ensemble de ses interactions (motrices, psychiques, affectives, émotionnelles…).
Une consultation est indiquée lorsqu'un parent constate des retards ou des décalages qui entravent les acquisitions psychomotrices de leur enfant.
Cela peut se traduire par de multiples observations. Un enfant maladroit, qui tombe souvent, « pataud », qui est tout « mou » ou alors trop rigide. Il peut avoir du mal à développer sa motricité fine et le graphisme. Il peut montrer des signes d'hyperactivité : trop remuant par exemple, qui ne peut rester assis ou au contraire qui est replié « dans son monde », que l’on n’entend pas. Il peut également présenter une difficulté à entrer en relation avec autrui, n’arrive pas à prendre d’initiative, ne joue pas. Ou encore, il est sensible face l’anxiété, perd confiance en lui, bégaie ou a des tics.
Cela peut engendrer des difficultés scolaires, donner lieu à des fragilités dans les apprentissages et influer dans son attention et/ou sa concentration.
Les adolescents
L’adolescence engendre parfois un bouleversement corporel important. Des freins dans le développement, les apprentissages, l’expression, l’autonomie ou plus généralement dans l’acceptation de soi peuvent apparaitre. Les parents font face aux difficultés de leur enfant dans leurs relations sociales et peuvent remarquer un changement de comportement (agressivité, évitement, comportement alimentaire modifié…).
Ces changements engendrent des difficultés émotionnelles : manque de confiance en soi, se sentir crispé, angoissé, ne pas parvenir à construire une image positive de soi et de son corps.
Une approche sur l’émotivité, la perception du corps et ses changements peut permettre à l’adolescent de mieux vivre et ressentir autrement les différentes difficultés qu’il peut vivre à cette période particulière.
Les adultes
La psychomotricité s’adresse à tous.
La démarche fait souvent suite à une situation de souffrance. Le meilleur moment pour consulter est lorsqu’on en ressent le besoin, considérant que le seuil de tolérance à la souffrance est propre à chacun.
En psychomotricité, la personne est prise en compte dans sa globalité, au sein de son environnement physique, social et culturel.
L’attention est portée sur les interdépendances entre physique et psychisme en favorisant les interactions entre le corps, les émotions et la verbalisation de celles-ci.
Pour les adultes, les problématiques traitées en psychomotricité peuvent affecter la sphère des relations professionnelles, personnelles ou intimes.
Les séniors
Auprès de la personne âgée, la psychomotricité permet de mobiliser des repères qui ont tendance à s’amenuiser.
Au-delà des modifications liées à l'âge ou à la maladie, le rôle du psychomotricien est de favoriser une revalorisation personnelle, ainsi qu'une expression de soi par rapport à son identité propre.
Le maintien de l’autonomie passe par le réinvestissement de la motricité. Le renforcement des potentiels est essentiel pour pallier aux fonctions défaillantes et revaloriser la personne dans ses possibilités.
Le bilan psychomoteur
Auxiliaire de médecine, je vous reçois sur prescription médicale. Afin de cerner les difficultés psychomotrices rencontrées, nous sommes amenés à effectuer un bilan psychomoteur.
Le bilan comprend quatre à cinq séances : une séance d'anamnèse, deux séances d'évaluation et une séance de restitution. Un compte rendu d'examen vous sera transmit à la suite de la période d'évaluation.
Le suivi est toujours précédé d'un bilan où nous élaborons ensemble un projet de soin. Le nombre et la fréquence des séances dépendront de celui-ci.
Les indications
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Retard de développement psychomoteur ;
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Troubles neurodéveloppementaux (TND) dont :
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L' autisme, ou Trouble du Spectre Autistique (TSA),
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L' instabilité psychomotrice, ou Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), dont :
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Les troubles du comportement tels que le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP),
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Les Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages (TSLA), ou troubles "DYS" dont :
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La maladresses motrices et gestuelles > Dyspraxie ou Trouble Développemental de la Coordination (TDC),
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Les difficultés en graphisme et en écriture > Dysgraphie ou Dysorthographie ;
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Troubles du schéma corporel et de l’image du corps ;
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Particularités sensorielles ;
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Difficultés de repérage spatio-temporel ;
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Troubles de la latéralité ;
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Dysharmonies psychomotrices ;
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Troubles tonico-émotionnels, difficultés à gérer ses émotions ;
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Trouble de l'identification et de l'expression des émotions > Alexithymie ;
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Troubles de la maturation et de la régulation tonique ;
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Inhibition psychomotrice ou Apathie > absence d'émotions, de motivations et d'intérêts ;
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Maladies neurodégénératives, Parkinson, Alzheimer.
